Saut en parachute tandem : tout savoir

Vous rêvez de sentir le vent battre sur votre visage à plus de 220km/h? Vivre une expérience véritablement sensationnelle ? Prendre une grosse dose d’adrénaline sans avoir besoin de maîtriser la technique du parachutisme ni faire une longue formation?

Ici, on vous parle chute libre et on vous explique comment se déroule votre premier saut en parachute en tandem. Souvenirs inoubliables garanti.
Effort requis : minime.
Plus gros risque : devenir accroc.

1/ Les questions que l’on se pose avant de faire son premier saut en parachute avec instructeur


Qui peut s’essayer à la chute libre en tandem?

L’âge minimum pour se lancer est généralement de quinze ans, mais il peut varier entre les centres et les formations. Par exemple, en Belgique, seule la taille minimale compte, pas l’âge. Dans tous les cas, et dans la plupart de pays, les mineurs auront besoin d’une autorisation parentale écrite pour réaliser un saut.

Au niveau du poids, le saut en tandem est généralement possible pour toute personne pesant moins de cent dix kilos. Cette condition varie cependant en fonction des centres, des matériels utilisés, et du propre poids de l’instructeur. Si vous pesez plus de cent kilos, il est recommandé de vous rapprocher rapidement du centre de parachutisme pour vérifier que vous pourrez effectuer votre saut en tandem.

Sur le plan médical, les seules vraies contre-indications sont les problèmes cardiaques et les problèmes de dos importants : si vous avez déjà faits des malaises, souffrez d’un souffle au cœur, ou avez eu une opération des vertèbres, il est conseillé de consulter votre médecin en amont pour vérifier que vous pourrez sauter en parachute sans risque.

De toute façon, dans la plupart des pays et des centres de parachutisme, un certificat médical de non contre-indication vous sera demandé. Ce dernier peut être délivré par n’importe quel médecin, généraliste ou spécialiste.

Evidemment, il est aussi conseillé d’être dans une forme physique correcte, même s’il n’est pas nécessaire d’être sportif.

En résumé, presque tout le monde peut faire l’expérience de la chute libre en tandem ! Pour information, Armand Gendreau est le plus vieux parachutiste du monde, puisqu’il a sauté en parachute tandem à 101 ans ! Puisqu’on vous dit que tout le monde peut sauter en parachute !

Où fait-on un baptême de parachute en tandem ?

Dans un centre de parachutisme, pardi ! Les centres de parachutisme sont aussi appelés dropzones. Il y en a partout dans le monde, mais évidemment les plus prisés sont généralement proches de la mer, ou au milieu des montagnes, pour bénéficier de beaux paysages lors du saut en tandem ! Si vous voulez savoir où sauter, consultez notre guide sur les meilleurs spots pour réaliser un saut en tandem !

S’il y a beaucoup de centres de parachutismes (près de 600 recensés en Europe), les dropzones sont la plupart du temps situés en dehors des grandes villes, car l’activité parachutiste d’une dropzone ne doit pas interférer avec les grands aéroports et leurs couloirs aériens. Ainsi, si vous habitez Londres, Paris, Bruxelles etc. il vous faudra rouler un peu ou prendre les transports pour accéder à un centre de parachutisme.

A quoi ressemble un centre de parachutisme ? La plupart du temps, une dropzone est constituée d’un vaste hangar – pour le pliage des parachutes – attenant à un aérodrome et avec une partie réservée pour les formalités administratives. Il y a même souvent un bar buvette pour que les parachutistes et les spectateurs ou accompagnants puissent se désaltérer. La zone d’atterrissage est constituée d’une grande étendue herbeuse, généralement devant le hangar pour que parachutistes confirmés et spectateurs puissent admirer les posés et atterrissages.

Comment s’habiller et se préparer pour sauter en parachute biplace ?

Si aucune tenue particulière n’est requise, mieux vaut être confortablement vêtu. Un vêtement long de type pantalon, survêtement ou jean est ainsi plus adapté qu’une mini-jupe l’hiver, mais les shorts feront également parfaitement l’affaire lors de la chute libre.
Ne l’oubliez pas, lorsque vous atteindrez l’altitude de saut, entre 3500 et 4000 mètres, il fera vingt-cinq degrés de moins qu’au sol, alors une petite laine pourra être précieuse voire fortement conseillée, mais pas d’inquiétude, l’adrénaline au moment de l’ouverture de la porte de l’avion, devrait vous faire oublier la sensation de froid !

Par ailleurs, certains centres de parachutisme, en fonction de la saison, peuvent fournir des combinaisons de sauts, mais là encore, rien d’obligatoire. Seul élément indispensable, on vous fournira des lunettes afin de pouvoir garder les yeux ouverts pendant le saut et d’éviter de pleurer en raison du vent généré par la chute libre (plus de 200 km/h !)

Est-ce que le parachutisme est dangereux ?

Le parachutisme en général est un sport extrêmement sécurisé et encadré, et il existe de nombreuses statistiques sur l’accidentologie de ce sport qui montrent que sous son image de sport extrême, le parachutisme est une activité beaucoup moins dangereuse qu’il n’y paraît, et certainement moins dangereuse que d’autres activités sportives pourtant considérées comme moins « extrêmes », comme le ski par exemple…

Si le parachutisme est un sport sécurisé et encadré, le parachutisme en tandem l’est encore plus. En effet, l’instructeur qui sera votre pilote tandem est forcément un parachutiste aguerri. Ainsi, un instructeur tandem a accumulé à son actif un minimum de plusieurs milliers de sauts en individuel AVANT de commencer la formation tandem.

Il a ensuite été diplômé dans le cadre d’une formation particulièrement sélective, et dédiée exclusivement au tandem. Lors de sa formation de moniteur tandem, il a appris à gérer toutes les situations complexes possibles et imaginables : passagers tandems indisciplinés, problèmes matériels, vents forts etc. Situations qui heureusement, n’arrivent que très rarement !

Le moniteur tandem s’occupera de tout l’aspect technique pendant votre saut de découverte. Vous n’aurez absolument rien à faire sinon profiter de cette expérience riche en adrénaline.

Que se passe-t-il si le parachute ne s’ouvre pas ?

C’est LA question que se posent toutes les personnes qui hésitent à passer le pas et à réserver un saut en parachute tandem. Avant de répondre à cette question, voyons comment fonctionne un système de parachute moderne.

Le parachute n’est pas rond.

Oubliez les films de la seconde guerre mondiale, et même les images des forces aériennes ! Les parachutistes sportifs n’utilisent plus de parachutes « ronds » depuis près de 30 ans. Désormais, les parachutes ressemblent plutôt à des parapentes, et sont de forme rectangulaire, reliés aux harnais sac par de multiples suspentes extrêmement résistantes. Une aile de parachute moderne fonctionne en fait comme l’aile d’un avion : elle crée de la portance en avançant horizontalement. Ce qui veut dire qu’un parachute moderne peut se diriger très précisément et atterrir tout en douceur en faisant un arrondi.

Chaque système de parachute comprend en fait DEUX parachutes

Voilà une partie de la réponse ! Chaque sac parachute (aussi appelé « piège ») est en fait équipé de deux parachutes complets. En cas de problème avec le parachute principal, le moniteur tandem larguera simplement celui-ci, et ouvrira le parachute de secours. Cette voile de secours fonctionne exactement comme le principal, à ceci près qu’il a été plié par un plieur professionnel breveté dans le cadre d’une procédure de pliage longue et codifiée. Pas de soucis, si le parachute principal s’ouvre mal, le parachute de secours s’ouvre TOUJOURS.

Que se passe-t-il en cas de défaillance du moniteur (malaise, crise cardiaque etc.),

C’est souvent la dernière question des passagers tandems. Qui va ouvrir le parachute si le moniteur est inconscient ?

Au-delà de l’extrême rareté de ce scénario (est-ce déjà arrivé ?), chaque système de parachutisme moderne est équipé d’un déclencheur automatique de sécurité (Automatic Activation Device en anglais, ou AAD). Il s’agit d’un petit boitier qui calcule la vitesse de chute et l’altitude, et qui ouvre la voile de secours automatiquement lorsque les parachutistes tandem dépassent une altitude minimale.

Vous voilà rassurés sur le matériel de parachutisme en tandem ? Passons aux consignes de sécurité applicables aux passagers :

Il n’y a que quatre consignes de sécurité pour les passagers tandem. Elles vous seront communiquées par votre moniteur tandem au moment du briefing au sol:
Au moment de sortir de l’avion, il est demandé de :

  • Mettre les pieds sous la carlingue de l’avion lors que vous êtes assis à la porte de l’avion et qu’elle est ouverte
  • Mettre les bras sur son harnais (au niveau du torse)
  • Relever la tête vers le haut au moment de sauter

En fin, à l’atterrissage, il est important de penser à bien relever les genoux et les jambes car c’est votre instructeur parachute qui posera ses pieds en premier sur la terre ferme.

Combien coûte un saut en parachute?

Un saut en parachute tandem coûte entre 160 et 350 euros, selon les pays, les dropzones et les altitudes de saut. En France, un saut en parachute coûte en moyenne 250 euros, sans la vidéo et les photos qui sont proposés en option.

Pourquoi un saut en parachute coûte (apparemment) cher?

Le saut en parachute semble coûter cher, cependant il faut prendre un compte :

  • Le prix de l’avion qui est utilisé pour larguer les parachutistes. La plupart des avions coûtent (au moins) un million d’euros !
  • Le kérosène. Eh oui, pour sauter, il faut atteindre une altitude suffisante, et pour atteindre cette altitude, il faut brûler du kérosène, qui coûte cher.
  • Le prix du matériel. Un système de parachutisme tandem coûte près de 13 000 euros neuf, et demande de l’entretien.
  • Le prix de la prestation du moniteur : la plupart des moniteurs tandems ne sont pas salariés par les centres de parachutisme, mais sont des professionnels indépendants.
  • Le coût des installations au sol, et de l’encadrement au sol : chaque journée de parachutisme est obligatoirement encadrée au sol par un responsable de séance parachutisme
  • La licence-assurance.

Au final, tous ces éléments compris, le coût d’un saut n’est peut-être pas si cher que cela, en particulier pour une expérience aussi exceptionnelle ! Et puis il ne faut pas oublier que la sécurité coûte cher (matériels, encadrement etc.), et que les centres ne négligent jamais la sécurité : sauter d’un avion en vol, ce n’est pas jouer à la pétanque !

Comment fonctionnent les options photos et vidéos ?

Sur la plupart voire la totalité des dropzones, il est possible de demander à filmer votre saut en tandem, ou à prendre des photos pendant la chute libre. Selon les centres, les réglementations et les pays, il existe deux types de prestations photos/vidéos :

  • La prestation photo/vidéo effectuée par un parachutiste vidéoman : il s’agit d’un parachutiste expérimenté et spécialement formé pour vous filmer pendant le saut. Il sautera avec vous de l’avion, et tournera autour de vous pour prendre les meilleures images possibles de votre chute libre. Après l’ouverture de votre parachute par l’instructeur tandem, il se séparera et ira ouvrir son propre parachute à l’écart. Il atterrira ensuite rapidement pour pouvoir filmer votre propre atterrissage. Le coût d’une prestation externe par un vidéoman est généralement plus élevé qu’une vidéo embarquée (il faut payer le saut en parachute du vidéoman ainsi que sa prestation), mais les vidéos et images réalisées sont généralement de meilleure qualité puisque réalisées de manière « extérieures » au saut.
  • La prestation photo/vidéo embarquée : dans ce cas plus rare, c’est votre instructeur tandem qui portera une caméra de type gopro au poignet, et qui filmera l’ensemble de votre chute libre. l’inconvénient, c’est que les prises de vues sont moins variées et moins impressionnantes puisque vous n’avez pas de vue extérieure sur le saut en parachute. L’avantage, c’est que vous aurez des images de la partie du saut qui se déroule « sous voile », c’est-à-dire avec le parachute ouvert.

Dans tous les cas, il est fortement conseillé de prendre ces options. Les images vous permettront de revivre votre saut en parachute et de partager ces émotions avec vos proches restés au sol. Elles constitueront un superbe souvenir !

2/ Comment se déroule un saut en parachute

Votre arrivée sur la dropzone

A votre arrivée au centre de parachutisme, vous serez dirigés vers le bureau administratif qui va valider votre inscription et vous donner les divers papiers à signer (licence tandem, assurance etc.).

Le briefing du saut en parachute et l’équipement

Après les présentations administratives, vous serez dirigés vers le hangar et pris en charge par votre instructeur ou un moniteur restant au sol. Celui-ci vous fera une courte formation de quinze minutes (le briefing tandem) reprenant les différentes étapes du saut ainsi que les quatre consignes concernant les positions de sécurité que nous avons décrites plus haut. Ce sera aussi le moment de poser les questions qui vous taraudent !

A la suite de ce briefing, l’instructeur tandem vous donnera votre harnais tandem. Il s’agit d’un harnais simple mais confortables, prenant les cuisses, le bassin ainsi que les épaules. Votre harnais tandem sera connecté au parachute lors de la montée en avion (c’est plus facile de se déplacer au sol ainsi !)

Après le briefing et l’équipement, il faut être patient car il y a souvent (mais pas toujours) de l’attente, généralement pour des questions météorologiques.

Il faut en effet une bonne visibilité pour sauter et comme il peut y avoir jusqu’à cent cinquante sauts en tandem par jour lors des belles journées d’été sur les plus gros centres, un passage nuageux trop bas peut créer du retard ! Comptez ainsi de passer une demi-journée sur la dropzone. C’est aussi l’occasion de s’imprégner de l’ambiance particulière de ces centres de parachutismes et de voir les parachutistes confirmés se poser devant vous dans des manœuvres impressionnantes !

Lorsque votre tour arrive, l’instructeur vient vous chercher avec son sac-parachute sur le dos pour vous amener à l’avion (« monter à l’avion »). Souvent, vous courrez vers celui-ci pour éviter de brûler inutilement du kérosène car l’embarquement se fait presque toujours moteur tournant.

L’avion largueur de parachutisme

Les avions utilisés en parachutisme sont essentiellement des Pilatus PC6-Porter (9-10 places), des Cessna Caravan et Grand Caravan (15-18 personnes) ou des Cessna 206 (6 places). Il s’agit d’avions extrêmement performants et solides, particulièrement bien entretenus et préparés pour enchaîner les rotations de largage de parachutistes. Un avion peut ainsi effectuer parfois plus de 30 rotations (décollage-montée-largage-atterrissage) de 20 minutes dans une journée. Ouf !

La montée en avion

Pendant la montée en avion vers l’altitude de largage, qui dure généralement une quinzaine ou vingtaine de minutes, l’instructeur accrochera votre harnais tandem au parachute avec quatre points d’attache situés au niveau des épaules et des hanches. Le saut se fait à une altitude comprise entre 3500 et 4000 mètres. Chaque instructeur tandem porte un altimètre au poignet et vous montrera ainsi la progression de la montée.

La pression et le stress sont souvent maximaux pendant ces longues minutes. Relaxez-vous, soufflez, profitez du paysage offert par le vol. Vous remarquerez que les éventuels parachutistes confirmés qui seront dans l’avion largueur avec vous sont généralement détendus et calmes : ils profitent de ce moment suspendu de la montée en altitude, qui constitue pour eux une partie intégrale du rituel du saut en parachute. Faites de même ! C’est aussi l’occasion de les questionner sur leur pratique, leur histoire dans le parachutisme. Tous sont des passionnés et seront ravis de vous raconter leur premier saut ou une expérience de parachutisme. Ils ont eux aussi été à votre place une fois.

La mise en place

Peu avant l’arrivée à l’altitude de largage, les parachutistes présents vont se préparer, effectuer les dernières vérifications de sécurité, mettre leurs casques et lunettes, contrôler leurs altimètres. Vient ensuite le rituel immuable de se souhaiter un bon saut. Tout le monde (passagers tandems y compris, donc vous aussi !) souhaite à chacun un bon saut en se tapant la main, héritage du temps où le parachutisme était encore dangereux.

Saut
Et puis, lorsque l’altitude de largage est enfin atteinte, un des parachutiste confirmés (ou un instructeur/vidéoman) ouvre la porte latérale de l’avion. Tout d’un coup, il y a du bruit, beaucoup de vent s’engouffre dans la cabine et il fait froid (-25 degrés Celsius) par rapport au sol). La pression est à son comble, et vous aurez sans doute une première grosse montée d’adrénaline.

Si vous n’êtes pas le premier à sauter, vous voyez alors les autres parachutistes ou tandems partir devant vous en se jetant de la porte, c’est très impressionnant ! Ils disparaissent comme aspirés par le vent. Puis, c’est à votre tour de vous avancer. Le plafond de la cabine étant bas, vous rampez légèrement avec votre instructeur sur les fesses pour atteindre le bord de l’avion. Votre instructeur s’assoit au bord : vous aurez déjà les jambes dans le vide !

A ce moment-là, vous mettez les mains sur votre harnais, basculez les pieds sous la carlingue de l’avion et remontez la tête en arrière, cambrant ainsi naturellement le corps pour adopter une position de chute libre aérodynamique.

Si vous avez pris cette option, le parachutiste vidéoman (qui s’est accroché à l’extérieur de l’avion), saute alors une fraction de seconde avant vous.

Puis l’instructeur bascule vers l’avant, dans le vide, vers la chute. Très vite, le vent créé par votre chute vous porte (comme lorsque vous mettez la main à la fenêtre d’une voiture sur l’autoroute) : vous sentez la force de l’air sous vous, qui vous soutient comme un coussin d’air. Vous ne ressentez pas du tout que vous tombez.

La chute libre
Au fur et à mesure que vous perdez la vitesse horizontale donnée par l’avion, votre chute libre devient de plus en plus verticale. La chute libre dure entre trente et cinquante secondes. Elle atteint une vitesse de 220 km/h au bout de 8 secondes (c’est la vitesse terminale). Passé l’étonnement de la découverte de cette sensation, et l’étonnement de sentir que vous ne « tombez pas », c’est le moment de profiter de la chute libre elle-même. Le vent, la vitesse, la vue, tout est très rapide et, si ce n’était le vent dans vos oreilles, tout est très calme et confortable.

Si vous avez pris une option vidéo/photos avec vidéoman, celui-ci viendra voler devant vous ou sur le côté : souriez, vous êtes filmés ! Il vous prendra peut-être les mains ou tournera autour de vous et du moniteur tandem.

Vol sous voile
Puis, une fois atteinte l’altitude de 1500 mètres, votre instructeur tandem tire la poignée et déclenche l’ouverture du parachute. La sensation peut être violente puisque le freinage est brutal : vous passez en effet en deux secondes de 220 km/h à 10 km/h ! L’ouverture effective de la voile principale se fait à 1200 mètres environ. Tout d’un coup, c’est le grand calme. Plus un bruit dans les oreilles. Le vent a disparu. Tout est lent, paisible, calme, beau.

Toute la pression et le stress se relâche. C’est souvent à ce moment-là qu’une deuxième montée d’adrénaline vient et que votre corps relâche dopamine, sérotonine et endorphines, avec la prise de conscience que vous venez de réaliser un saut en parachute et que ce dernier s’est ouvert J. Souvent, un sourire irrépressible s’installe sur le visage des passagers tandems. Quelle sera votre réaction à vous?

Vous pouvez en parler avec votre instructeur puisqu’avec l’absence de vent et le calme, vous pouvez à nouveau facilement échanger avec lui.

Parachute ouvert (« sous voile »), il reste une dizaine de minutes de vol pendant lesquelles votre instructeur vous proposera de piloter le parachute ou de faire des tours à 360°, c’est à dire des virages très serrés, forts en sensations ! Sensibles du cœur s’abstenir ! Si vous préférez voler calmement et profiter du paysage, pas de problème, votre moniteur pilotera le parachute comme demandé pour adapter le vol et les sensations à vos envies.

De son côté, le vidéoman aura continué sa chute un peu plus loin, ouvert son parachute, et probablement atterri. Il se prépare pour filmer l’atterrissage et vous accueillir sur la terre ferme.

En fonction du vent, après une dizaine de minutes de vol sous vol, votre moniteur tandem commencera l’atterrissage. Celui-ci s’effectue la plupart du temps et sur la plupart des dropzones, devant le hangar et devant vos accompagnants pour qu’ils puissent profiter du spectacle et partager avec vous les premières émotions une fois au sol. En fonction des conditions de vent, vous et votre instructeur vous poserez debout ou sur les fesses en glissade (la position d’atterrissage la plus sécurisée), devant la caméra du vidéoman.

Une fois au sol, votre famille ou vos amis sont là pour vous accueillir en héros et recueillir vos impressions. Vous venez de réaliser un saut en parachute en tandem !

PS : Si vous avez souscrit à l’option vidéo, celle-ci sera généralement montée par une équipe au sol pour que vous puissiez repartir une heure après avec celle-ci sur une clef USB ou un DVD.